Une dizaine de jours d’aventure m’attendent dans l’incomparable Équateur dont on parle hélas si peu, et à tort! La soirée est courte, comme on arrive vers 19h30 à l’hôtel de Quito, mais je me sens déjà dépaysée avec familiarité en entendant le reggaeton qui sort avec ferveur des haut-parleurs du bar voisin. Ça me rappelle des jours au Panama et en Colombie, notamment! Je m’éloigne… D’abord, découvrons la capitale équatorienne et quoi faire à Quito!
Il fait noir tôt le soir dans ce pays, vers 18 heures environ, donc je ne vois pas très bien la ville quand on passe à travers elle en route pour l’hôtel. Cependant, le dénivelé de l’aéroport au centre de Quito est particulier. On voit vraiment la ville en hauteur et on grimpe, on grimpe et on continue de grimper en regardant les étals et les marchands de chaque côté de la rue.
Je ressens une légère pression dans la tête et je m’essouffle à marcher simplement, mais outre cela, je ne suis pas encore imprégnée du fait que je commence en altitude à 2850 mètres. Outre m’hydrater et me coucher tôt, je n’y peux rien de toute façon, alors qu’à cela ne tienne, j’explore!
Première nuitée à Quito
Dans la chambre, tout est blanc, immaculé, avec quelques touches de couleurs avec ce tissu traditionnellement ligné, multicolore, que j’ai bien l’intention de retrouver au marché local comme souvenir plus tard!
La chambre est immaculée, d’une propreté exemplaire. Un petit bureau et une chaise me permettent d’écrire ces lignes et je m’installe confortablement puisque nous y passerons 2 nuits, parfait pour m’étaler un peu!
Du côté de la salle de bains, c’est une douche téléphone (yé) avec de l’eau bien chaude. Du savon et du shampoing sont fournis ainsi qu’une bouteille en verre remplie d’eau filtrée que l’on peut remplir à souhait. Les serviettes sont moelleuses, sentent bon et absorbent bien!
Découvrez les détails de cet hôtel ici.
La nuit passe plus vite que je ne l’aurais souhaitée. Je dormais vraiment bien quand mon réveil a sonné, mais l’idée d’avoir du temps pour relaxer avant le départ de 8h me plaisait bien.
Côté altitude, je ressens toujours une légère pression dans ma tête, mais c’est surtout l’essoufflement qui paraît et qui ne disparaît pas tant. Je ne me souviens pas avoir déjà été essoufflée en me lavant! Haha!
Au petit-déjeuner, des fruits frais qui me rappellent combien j’aime les pays d’Amérique du Sud, ainsi que des œufs au choix et un assortiment de viandes et fromages. Un excellent choix!
Jus et yogourts s’ajoutent au lot, avec des croissants et plusieurs pains tranchés. L’omelette me rappelle mes déjeuners à Rodadero en Colombie, alors que nous visitions notre café voisin certains matins!
Les aires communes sont aussi impeccables que la chambre et le personnel très sympathique. Un ascenseur permet de se rendre jusqu’au 5e étage si vous êtes à mobilité réduite ou avec vos bagages.
Une journée bien remplie de choses à faire à Quito
Quito, c’est le genre de ville où chaque coin de rue semble avoir une anecdote historique à raconter, un clocher à admirer ou un panorama à admirer. Les amateurs d’architecture, les passionnés de politique, les mordus de paysages volcaniques ou les simples curieux de goûter à l’âme d’une capitale nichée à 2850 mètres d’altitude seront comblés à Quito. Voici quelques arrêts incontournables qui répondront à votre désir de découvrir quoi faire à Quito!
Visiter la Basilique du vœu national ou Basilica del Voto nacional
L’immensité de cette institution religieuse vous frappera où que vous soyez dans le centre historique; après tout, on peut voir son sommet d’à peu près partout, puis qu’elle rivalise avec les volcans qui entourent la capitale.
Entrez dans sa jolie cour intérieure pour apprécier toute l’immensité de la Basilique du vœu national ou la Basilica del Voto nacional en espagnol. Vous avez le choix: gravir son escalier pour une vue panoramique à 360 degrés ou rester au ras du sol et se pâmer devant les gargouilles aux images de la faune équatorienne!
Ses merveilles restent inachevées même si sa construction s’est étirée sur presque 100 ans avant sa consécration dans les années 1980.
Pour info, on y retrouve des toilettes à 25 cents avec papier ainsi que quelques boutiques!
Prendre le pouls de la Plaza Grande ou Plaza de la Independencia, le cœur de la ville de Quito
Comme toute grande ville, Quito offre une place principale aux proportions imposantes, entourée d’immeubles importants dans l’histoire culturelle, religieuse et politique du pays.
D’abord, le Palacio de Carondelet, palais présidentiel et siège du gouvernement équatorien où travaille le président même s’il a choisi de ne pas y élire domicile. Monté de son drapeau jaune, bleu et rouge, il veille sur la place de l’indépendance et son monument central rendant en hommage aux combats d’émancipation de l’Équateur.
À sa droite, la cathédrale métropolitaine qui met en vedette de l’art de la fameuse école de Quito, première église officielle du pays datant du 16e siècle. À sa gauche, le palais de l’archevêché dont les arches procurent un refuge aux cireurs de chaussures que j’ai pris plaisir à photographier.
S’extasier devant l’église San Francisco à la place du même nom
Deux moines flamands venus convertir les Autochtones et surveiller les Espagnols qui ne les respectaient pas procédèrent à la construction d’une église qui doucement se transforma en l’un des plus grands espaces religieux du pays.
À l’intérieur du couvent San Francisco, on recouvrit éventuellement les murs d’or pour démontrer le pouvoir religieux, mais aussi pour faire le parallèle avec le soleil et ses rayons semblables à ceux que reflète l’or.
Des balustrades en torchis et des murs en adobe et pierre volcanique, j’admire dans le silence la cour intérieure remplie de palmiers autour d’une fontaine solitaire. Une trentaine de franciscains y vivent encore!
Petit fait insolite: c’est ici que l’on brasse la première bière de Quito avec le blé que ramenèrent les Franciscains après s’être tannés de la boisson locale chicha. D’ailleurs, le pays compte un grand nombre de microbrasseries, si c’est un côté de la gastronomique équatorienne qui vous intéresse.
Monter à 4050 mètres d’altitude grâce au TelefériQo
Un des incontournables à faire à Quito est la montée du flanc du volcan Pichincha grâce au TelefériQo. Ce dernier est une nacelle suspendue qui monte assez rapidement (en 15 à 18 minutes) jusqu’à 4050 mètres à partir de la station de départ qui est à 2800.
À la station d’arrivée, vous aurez droit à des panoramas saisissants à partir d’un café-belvédère ou de plusieurs sentiers pour continuer l’exploration du Rucu Pichincha en randonnant si ça vous plait.
Je dois admettre que le passage de 2800 à 4050 mètres s’est ressenti dans la pression de ma tête et sur mon souffle alors j’ai pris ça relax rendue en haut! L’autre attrait ici est la montée (assez légère si vous ne souffrez pas d’altitude) vers les balançoires du parc où on a presque l’impression de flotter au-dessus de la ville.
La vue vous donne des aperçus du fameux Cotopaxi, du Cayambe et de l’Antisana, des volcans qui vivent la tête dans les nuages.
Le billet est au coût de 9$ US l’aller-retour! Il y a des toilettes aux 2 stations et plusieurs petites haltes au fil des sentiers. Un dollar américain vous ouvrira les portes de la plateforme «de los Nubes» où la vue est moins obstruée par les collines.
Conseil d’initiée: montez le téléphérique tôt le matin (vers 9h) et un jour de temps clair pour augmenter vos chances de voir quelque chose sous les nuages, car il n’est pas rare que Quito soit couverte! Couvrez-vous de crème solaire à fond, car le soleil plombe à Quito, même par temps couvert.
Gravir la colline d’El Panecillo et explorer la Calle de La Ronda
Dominant la ville à plus de 3000 mètres d’altitude, la colline d’El Panecillo est coiffée d’une immense statue d’aluminium représentant la Vierge de Quito, les ailes déployées comme si elle s’apprêtait à s’envoler au-dessus de la ville.
Visible de presque partout dans la capitale, elle est un repère autant spirituel que géographique pour les Quiteños… et une bonne excuse pour grimper un peu, si vous aimez ça plus que moi.
Le quartier autour n’est pas le plus recommandé pour une balade en solo, mais prenez un taxi pour arriver au pied de la montée.
Au pied de la colline, faites un saut dans la Calle de La Ronda, l’une des plus vieilles rues de Quito. Bordée de maisons coloniales à balcons fleuris, elle a longtemps été le repaire des poètes, des artistes et des rêveurs.
Aujourd’hui, on y trouve des petites boutiques d’artisans, des restos où goûter au canelazo bien chaud (boisson locale à base de cannelle et d’eau de vie), et des bars animés en soirée. C’est un endroit parfait pour flâner, mais attention au mal de bloc le lendemain!
Prendre part à une visite guidée gratuite de Quito – Free tour
Pour comprendre la ville au-delà de ses jolis bâtiments, une visite guidée à pied est le moyen idéal de plonger dans l’histoire et l’âme de Quito. J’ai eu la chance d’avoir un guide pendant mon itinéraire en Équateur en groupe, mais… Cerise sur le sundae: il existe des free walking tours à Quito donnés par des guides qui connaissent leur ville comme leur poche.
Conseil: pensez à porter de bonnes chaussures, à apporter de l’eau et à avoir quelques dollars en poche pour remercier le guide à la fin de cette visite gratuite, mais à pourboire.
Se goinfrer de chocolat exquis chez Paccari
Si, comme certains, vous considérez le chocolat comme un groupe alimentaire à part entière (aucun jugement ici, au contraire!), alors un arrêt chez Paccari s’impose absolument pendant votre passage à Quito.
Réputée dans le monde entier, cette chocolaterie équatorienne mise sur un cacao biologique, équitable et cultivé localement.
Notes florales, fruits rouges, éclats de café, soupçon de sel… J’ai succombé à chaque carré, mais j’ai préféré les chocolats au sel marin, aux fruits de la passion et aux olives (oui, oui, aux olives!).
Se gâter avec un repas au restaurant Claroscuro
Le chef Carlos Romero nous a conviés pour un repas de dégustation en 5 temps privé pour notre groupe, mais tous les délicieux plats que nous avons mangés font partie du menu classique que vous pourrez vous aussi manger.
Dans cette jolie maison typique de bois, on mange tellement bien que je me suis permis d’ajouter ce restaurant Claroscuro à quoi faire à Quito, comme si c’était une activité. On y organise aussi des cours de cuisine.
Mes coups de cœur? Le ceviche de poisson, le hornado de porc avec tortilla de pomme de terre!
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Bien que rapide, ma visite de Quito en 24 heures m’a laissée une marque indélébile pour une première journée en Équateur! J’ai déjà hâte à la suite de ce voyage réalisé grâce à un partenariat avec Allo Destinations, une agence spécialisée en voyages sur mesure avec laquelle je collabore régulièrement!
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