Article publié le 14 mars 2011 et mis à jour le 26 janvier 2021.

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île Rodrigues

Il y a quelques jours, je mettais au défi les fans de Moi, mes souliers…, sur Twitter et sur Facebook, de me proposer des thèmes pour de futurs articles. Mon but était avant tout de diversifier les chroniques et de vous faire découvrir des lieux encore méconnus. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’on me suggéra l’île Rodrigues dont je n’avais jamais entendu parler. Rares sont les lieux dont je n’ai même jamais lu le nom, alors c’est avec hâte que je me suis empressée de relever le défi et de vous présenter l’île Rodrigues!

Photo tirée du site d’ULaval

D’abord, mes premières recherches me révèlent que l’île Rodrigues (prononcé rodrig en français), au cœur de l’Océan Indien, appartient à la République de Maurice et fait partie de l’archipel des Mascareignes. À huit heures de bateau de l’île Maurice dont elle est dépendante, elle ne fait que 109 km (la dimension varie selon les sites…) et compte environ 38 000 habitants. La langue officielle et administrative enseignée dans les écoles est l’anglais, mais plus de 96 % des insulaires parlent le créole rodriguais à la maison.

Voici la description de l’île Rodrigues tirée du site https://www.ile-rodrigues.fr/ :

L’île, d’origine volcanique, étale son relief plissé d’une grande beauté jusqu’aux plages désertes de sable fin bordées par un immense lagon turquoise. D’étonnantes formations d’origine calcaire trouées par de magnifiques grottes, dont quelques-unes sont aménagées, complètent ce décor varié.

Rodrigues, terre sauvage de 20 km de long sur 10 de large, a du relief avec son “Mont Limon”, le plus haut point de l’île culminant à 350 m et un immense lagon de 200 km2 qui ceinture l’île et se pare de couleurs prodigieuses avec toute la palette des bleus turquoise et verts. Certains points de vue sont simplement époustouflants. Les villages et cases sont disséminés partout sur l’île où l’on se déplace beaucoup à pied.

Le niveau de vie y est bas, mais la population est généreuse, accueillante, proposant aux visiteurs des rapports humains d’une rare spontanéité. La sensation d’être accepté comme l’on est avec ses différences et de pouvoir partager un bon moment, une balade, un verre, un repas, un coucher du soleil est extrêmement gratifiante.

A Rodrigues, on pratiquera le farniente, la randonnée, la découverte, avec quelques excursions comme la Réserve de tortues François Leguat, absolument passionnante, la plongée bouteilles ou en apnée sur des sites de toute beauté et quasi vierges, le kitesurf sur un plan d’eau qui fait rêver les kitesurfeurs du monde entier, les bains de mer bien sûr, car l’île possède de jolies plages et criques.

Cette première impression me semble positive et me laisse l’esprit rêveur, surtout en cet hiver qui ne semble plus vouloir finir… L’île Rodrigues m’apparaît être un paradis méconnu des Québécois. Je me pose par contre plusieurs questions :

Comment et quand s’y rend-on?

Au moment de la rédaction de cet article, aucun visa n’était exigé des ressortissants canadiens pour un voyage d’une durée inférieure à trois mois. Le passeport doit par contre être valide plus de six mois après la date de retour.

En ce qui a trait à la durée de vol, il faut compter environ de 30 à 35 heures de voyage entre Montréal et Mahébourg (Maurice), avec escale à Paris et parfois à New York, et ensuite environ 1 h 30 de plus pour vous rendre à l’aéroport de l’île Rodrigues.

Pour vous donner une petite idée du coût de voyagement, j’ai cherché un exemple de billet pour un séjour du 8 au 22 juin 2011 et le prix moyen était de 2300 $. Une petite fortune, certes, mais plus on lit des descriptions de l’île, plus on se dit que cela vaut amplement la peine!

En outre, la période idéale pour visiter l’île semble être l’hiver (mai à octobre), car la température est agréable et les tempêtes ne sont pas encore arrivées!

Qu’y visite-t-on?

Selon le site geo.fr, ces escapades sont des incontournables :

  • Visiter Port-Mathurin, capitale et unique port de l’île. La ville regroupe les principales institutions de l’île.
  • Se rendre en bateau à l‘île aux Cocos et à l’île aux Sables, deux bancs de sable protégés qui sont des réserves naturelles.
  • Traverser le lagon, en général peu profond, qui abrite de nombreuses petites îles.
  • Découvrir le sud de l’île Rodrigues et ses nombreuses cavernes rocheuses.
  • Profiter du soleil de l’île Rodrigues à Pointe Coton, une des plus grandes plages de l’île.

Qu’y mange-t-on?

La gastronomie locale est riche en poissons et fruits de mer et on y dénote des inspirations indiennes et européennes. La plupart des plats sont servis avec du riz, du maïs ou des haricots. En fouillant un peu, j’ai découvert un blogue intéressant sur la cuisine mauricienne et rodriguaise : Dans ma cuisine mauricienne et d’ailleurs. Si, comme moi, vous aimez bien manger, vous saliverez en découvrant les recettes typiques que l’on vous y propose!

Encore une fois selon geo.fr, les spécialités locales sont :

  • Le rougail d’ourites, une préparation épicée à base de poulpes.
  • Le bouillon de poisson, servi avec des haricots rouges. Le plat est traditionnellement accompagné de piments.
  • La salade de kono-kono, un coquillage préparé avec de l’échalote et des agrumes.
  • La salade de papaye verte, un plat frais et salé, servi en entrée ou en dessert.
  • La tourte rodriguaise, un met sucré à base de cannelle, de coco ou de papaye confite.

Pour ma part, la salade de papaye verte me donne l’eau à la bouche! Je m’imagine déjà au bord de la plage de sable blanc, un léger vent dans le dos, un jus de fruits à la main et ce superbe plat devant moi, prêt à déguster tout en écoutant les oiseaux de mer chanter au-dessus des eaux turquoise infinies…

Qu’y fait-on?

L’île Rodrigues est réputée pour les sports marins, c’est-à-dire la plongée sous-marine, la pêche, le kitesurf, la planche à voile, le pédalo, etc.

Selon plusieurs sites de plongée, l’île Rodrigues est une destination sublime pour les amateurs et les experts! La pêche a toujours été pratiquée de façon à respecter la nature et les récifs sont donc demeurés intacts, ce qui fait de l’endroit un paradis pour les plongeurs. Octobre à janvier sont les mois les plus propices à la plongée grâce à une bonne visibilité due à la mer calme ainsi qu’au passage de plusieurs grands mammifères marins.

Que rapporte-t-on?

Selon le site Mysterra, les meilleurs souvenirs à rapporter sont les piments, les épices, le miel et l’artisanat local (vanneries, chapeaux, paniers, etc.). N’oubliez pas non plus les photos extraordinaires à prendre tout autour de l’île!

Qu’y voit-on?

Voici quelques liens vers des photographes ayant fait des clichés formidables de l’Île :

Après ces recherches au sujet de l’île Rodrigues, aussi sommaires qu’elles soient, je ne prétends pas connaître cet endroit, mais ma curiosité est piquée! À ma liste des endroits à visiter au cours de ma vie s’ajoute maintenant ce petit paradis insulaire! J’espère qu’il en sera de même pour vous!

Pour plus d’informations, je vous recommande les sites mysterra.org et Passeport Monde!

Jennifer

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3 commentaires

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    Mathilde Mercier
    2 juin 2014 à 05 h 19

    Sinon, pas très loin… Il y a l’île de la Réunion!

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    Simao
    19 mai 2017 à 09 h 49

    Super article

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    Joanblanq Laurence
    12 décembre 2018 à 06 h 45

    Je connais Rodrigues et franchement c’est un petit paradis oublié! et c’est tant mieux! il n’y a que quelques hôtels ,le lagon est magnifique et immense , vous trouvez toujours un pêcheur et sa barque pour vous emmenez faire un tour ou vous déposer sur une ile pour pique niquer et se baigner!Il y a très peu de voitures, vous allez à pied ou en bus.Les gens sont adorables et je confirme la salade de ourites, c’est un délice!

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