Premières impressions d’Athènes

Je suis arrivée à Athènes le 15 et ça m’a pris à peu près trois minutes pour tomber amoureuse de cette ville. Pourquoi? Je ne sais trop à ce stade, je pourrai surement vous en dire plus dans une semaine ou deux, mais il y a une « vibe » ici qui me rappelle ce qui m’avait charmée d’Istanbul…

La ville est beaucoup plus moderne que ce à quoi je m’attendais. Les métros (du moins celui de l’aéroport) sont neufs, bien desservis, faciles à identifier pour les touristes et facilement repérables. L’aéroport est relativement petit, mais l’affichage y est adéquat. Seul truc : je n’ai pas trouvé d’endroit pour m’acheter une carte SIM pour mon téléphone, mais le Wi-Fi est gratuit, donc tout pardonné!

En sortant du métro Monastiriki (le centre névralgique et touristique) et en marchant vers mon auberge City Circus dans Psyrri, la quantité de cafés, de terrasses, de petits bars et la cohue des gens qui allaient et venaient m’ont fait énormément de bien après la culture du café rapido en Italie. J’adore m’asseoir à une terrasse et regarder la vie locale passer, alors je suis servie à Athènes.

Il fait très très chaud, donc c’est idéal de manger à l’extérieur et on apprécie d’autant plus les terrasses.

Le premier coup d’œil sur l’Acropole au loin est en réalité assez ordinaire, car il y a beaucoup d’échafaudages, mais c’est saisissant d’y être, de voir ce chef-d’œuvre. Certes, on le voit mieux en photo ou d’en haut, mais on n’oublie jamais la première impression!

Je n’ai pas encore tout à fait réussi à « switcher » en mode grec. Je réponds spontanément des grazie au lieu des efkaristo et j’ai la sensation que je peux à tout moment entreprendre une conversation, alors qu’au fond, je ne comprends absolument rien.

Manger une salade grecque en Grèce, c’est vraiment quétaine. J’étais certaine qu’il s’agissait d’un nom américanisé et que ça n’existait pas tel quel, mais oui, tomates, olives, poivrons, concombres et une belle grosse tranche de feta font mon bonheur. En grec, il parait qu’on dit plutôt salade « du paysan, du local, de campagne » ou quelque chose du genre, mais la « salade grecque » n’a pas été inventée que pour les touristes!

Athènes est le royaume des chats errants. Ils s’entremêlent dans mes pieds quand je m’assois à une terrasse, se baladent parmi les ruines, sont maîtres du monde. Catlovers, attention, c’est dangereux pour vous ici. Pour ma part, je suis un peu indifférente!

À date, les gens sont vraiment gentils et accueillants. Par contre, on dirait que tout le monde fume et partout!

Bien que certains coins soient à éviter, il est assez facile de savoir quand on est dans un quartier qu’on ne devrait pas fréquenter. Certes, les murs, bâtiments et trottoirs sont recouverts de tags et de graffitis et on pourrait avoir l’impression qu’on se trouve dans un quartier défavorisé pour cette raison, mais non, il y en a simplement PARTOUT. Ça vient avec son lot de jolies œuvres d’art de rue par contre, même si les tags sont vraiment laids.

Les prix sont européens, mais ils font du bien au moral après avoir visité l’Italie, si chère. On peut facilement souper avec un souvlaki, un gyro ou partager des mezze (tapas grecques) pour quelques cinq-six euros.

Les noms de rues sont « traduits » en simili-anglais sur les affichages et sur les cartes, mais il faut rester vigilant, car pas toutes les cartes ont les mêmes traductions. Ça peut porter à confusion… notamment pour Google Plus qui ne reconnait pas toujours les noms.

Pensez-vous que vous aimeriez Athènes?

Bon voyage!

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