gado-gado

Article publié le 18 septembre 2013 et mis à jour le 27 juin 2022.

0

Tour culinaire à mobylette à Yogyakarta

La ville de Yogyakarta située sur l’île de Java en Indonésie est le point de départ pour visiter Borobudur l’un des plus grands temples bouddhistes du monde. C’est probablement l’attraction principale de la ville sinon de l’île au complet. Mais sachez que Yogyakarta est particulièrement charmante et je vous suggère d’y passer quelques jours, car il y a une foule de choses à faire.

Celle dont je veux vous parler aujourd’hui est un tour culinaire à mobylette à travers la ville. Il est offert par Via Via café.

(Parenthèse ici: Via Via est un café de voyageurs. C’est vraiment formidable, il s’agit d’un petit hôtel, d’un restaurant, d’une agence de voyages, d’une boutique de produits équitables, de cours de yoga et de biens d’autres choses encore. Il en existe sur tous les continents. Je vous invite à consulter leur site web pour plus de détails. Fin de la parenthèse.)

Le tour culinaire donc. La foodie en moi était au septième ciel lorsque j’ai pris connaissance de ce tour. Imaginez: 5 heures de promenade en mobylette avec un guide qui nous amène partout pour nous faire découvrir la ville à travers la nourriture. Quoi demander de plus?

Heure de départ 14 h 30 et notre itinéraire se détaillait comme suit:

Premier arrêt dans un restaurant dont la spécialité est le Gado-Gado. Ce plat est constitué d’une salade tiède ou froide de légumes crus ou légèrement cuits vapeur, de fèves germées, d’un oeuf cuit dur le tout arrosé d’une sauce aux arachides. C’est succulent. Non seulement on en a mangé sur place, mais en plus j’ai pu mettre la main à la pâte en préparant moi-même la sauce qui allait recouvrir notre plat. Et ce dans le plus grand mortier que j’ai jamais vu de toute ma vie. (Je l’aurais bien ramené dans mes bagages celui-là, mais ça aurait été comme transporter une tonne de briques…).

gado-gado

Gado-Gado


gado-gado

Ça prend du bras pour faire du gado-gado

Deuxième arrêt, une usine où ils fabriquent des biscuits. C’est la folie ces biscuits-là. Les gens arrêtent ici pour en ressortir avec des douzaines qu’ils offrent en cadeau d’hôtesse lorsqu’ils sont invités quelque part. Ils en achètent également pour les fêtes nationales, bref, toute occasion est bonne pour se gaver. Nous en avons évidemment mangé, mais avant nous avons visité les entrailles de l’industrie en gougounes et en shorts (pas très CSST tout ça!). La chaleur extérieure était torride alors à l’intérieur c’était carrément suffocant avec les fours qui marchent à plein régime.

pliage de boîtes

Ici c’est l’étape où on plie des boîtes…


cuisson de biscuits

Pour une cuisson uniforme il faut retourner les biscuits. Un par un, à la main!!

Ensuite, quoi vous n’avez déjà plus faim? Le meilleur reste à venir pourtant. Ensuite disais-je, une halte dans un petit kiosque de rue qui ne vend que des pâtisseries (les meilleures selon nos guides). Un paradis des couleurs et du sucre. Nous avons goûté à plusieurs d’entre elles et sommes même repartis avec un petit sac-souvenir.

Là mon ventre était presque prêt à m’exploser. Mais ça continue. Le plat de résistance. Un restaurant vraiment typique. Le Gudeg Wijilan. La guide nous a dit que l’équivalent de Ricardo indonésien était allé tourner une émission de cuisine dans ce resto en s’extasiant sur tout ce qu’il mangeait… C’est dire que ça devait être bon. Nous avons d’abord visité les cuisines… Ouch. Peut-être que j’aurais aimé mieux ne pas voir. Et nous avons posé des questions, car la nourriture est disposée sur le comptoir et elle attend d’être mangée. Et parfois, elle attend longtemps… Très longtemps. Du genre de temps qui ne passerait pas pour les inspecteurs du MAPAQ. 🙂

cuisine

La “charmante” cuisine


oeufs de cane

Casserole d’oeufs de cane (cuits et recuits)

J’ai aussi demandé à ma guide ce qui arrivait lorsqu’il restait de la nourriture le soir. Bien évidemment, on la réchauffe le lendemain et on la ressert. Ouin. Disons qu’on n’a pas mangé avec appétit. On a goûté à tout, mais on est loin d’avoir terminé notre assiette. Ceci dit, c’était toute une expérience et je le referais demain matin.

assiette finale

L’assiette finale


service sourire

Le service est fait avec le sourire!

Finalement, nous nous sommes arrêtés dans un grand parc où il y avait plein de monde, des familles, et des groupes d’amis qui se prélassaient. De nombreux kiosques roulants vendaient des trucs à grignoter. Nous avons pris une soupe chaude sucrée et dont le bouillon rose était très piquant de gingembre. C’était délicieux, nous en avons même pris deux bols.

Comme bien souvent, la nourriture n’était qu’un prétexte aux échanges et à la découverte. Je me rappelle avoir noté que j’ai appris plus de choses sur l’Indonésie en 5 heures de placotage avec nos deux merveilleux guides (pour qui aucun sujet n’était tabou) qu’en deux semaines de lecture de guide de voyage.

Nous avons vraiment apprécié notre tour et cette journée va demeurer longtemps gravée dans nos mémoires.

Si ça vous intéresse :

Le site de Via Via café International : www.viaviacafe.com

Le site de Via Via café Yogyakarta : www.viaviajogja.com (ils offrent également plusieurs autres tours – en tout une quinzaine)
Jl. Prawirotaman 30, Jogjakarta. Phone: +62 274 386557

Pour vous loger à Yogyakarta, voici un petit hôtel très sympathique :
Ministry of coffe www.ministryofcoffe.com
Jalan prawirotaman 1/15a yogyakarta 55153

Ça vous donne envie?

Bonnes découvertes!

Isabelle Charette

Vous êtes sur Pinterest?

Vous pourriez aussi aimer

Aucun commentaire

Commenter

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.