En octobre dernier, je me suis rendue en Italie pour un voyage en amoureux de trois semaines. Notre périple : Rome, Naples, le sud et la Sicile, dont je vous reparlerai dans un billet ultérieur. Aujourd’hui, je veux vous parler de bouffe.

Je suis une épicurienne assumée. Une foodie comme on dit ces temps-ci. Je tiens un blogue qui parle de recettes, de restaurants, de produits culinaires divers. Lorsque je vais en voyage, je veux visiter des marchés publics (même la section des viandes qui pue, au grand dam de mon chum), je veux toujours manger. Mes plus beaux souvenirs de voyage sont liés à la nourriture. C’est pour cette raison que je savais pertinemment que j’allais A-DO-RER l’Italie avant même d’y avoir mis les pieds.

 

Je ne sais pas si vous êtes conscients à quel point les produits italiens et les recettes italiennes sont intégrés au Québec. Oublions tout de suite les restos qui se vantent d’être italiens tout en offrant un bar à pains à volonté.

Évidemment, tout le monde connaît la pizza, les pâtes, mais tout le monde connaît aussi le prosciutto et la mozzarella (et de plus en plus la succulente mozzarella di Buffala qui a une appellation d’origine contrôlée, c’est-à-dire que seulement celle faite en Campanie peut porter le nom officiel, un peu comme le Porto et le Champagne).

 

On commence à voir de petits commerces de cannolis sur l’île de Montréal. Ces petits rouleaux de pâtes croustillantes fourrés d’une crème à la ricotta. Ce dessert est une pure merveille selon moi, car il est croquant et moelleux à la fois et pas trop sucré.

 

En Sicile j’ai eu un immense coup de coeur pour les arancinis. Au départ, ces petites boules étaient fabriquées avec les restes de risotto de la veille, mais, de nos jours, vu leur popularité, elles sont fraîchement cuisinées chaque jour. C’est bien souvent un petit cône d’environ 8-10 cm de haut de riz farci à la sauce à la viande et au fromage (il existe bien sûr plusieurs variantes au choix du cuisinier). Le cône est ensuite frit quelques minutes à peine pour lui donner un extérieur croustillant et faire fondre le fromage. À s’en lécher les babines!

 

Il y a également le limoncello que j’ai redécouvert. C’est une liqueur au citron très alcoolisée. La plupart des familles ont leur propre recette. Même dans certains restaurants, il est possible de commander le limoncello maison artisanal (ce n’est malheureusement pas au Québec qu’on verrait ça).

Parlant d’alcool, on sait tous que l’Italie est un des très gros producteurs de vin sur la planète. Chaque région a sa spécialité et comme les Italiens sont très fiers, il est quasiment impossible de trouver des vins de la région du Chianti dans les Pouilles et vice-versa (il y a certaines exceptions quand même). Une belle façon d’encourager l’achat local. J’ai fait ma part pour déguster de bonnes bouteilles!

Après avoir si bien mangé et bu durant tout ce temps, c’était comme un samedi soir, mais durant trois semaines consécutives. J’ai bien été obligée de faire pénitence au retour. Mais qui a décidé que la gourmandise est un péché, voulez-vous bien me dire? Certainement pas un Italien!

 

Quelques adresses

À Rome

Pour son excellent risotto aux fleurs de courgettes

Casa Coppelle
Piazza delle Coppelle 49, 00186

Pour sa gelato incroyable

Di San Crispono
www.ilgelatodisancrispino.it (plusieurs adresses, vérifiez sur le site internet)

Pour ses excellentes pâtes

Trattoria Pino alle Coppelle
Via delle Coppelle 41, 00186

 

À Naples

Pour ses pâtes, son prosciutto et son limoncello maison vraiment pas dispendieux

Antica Trattoria e Pizzeria Da Donato
26/28 via San Cosmo fuori Porta Nolana, 80142

 

À Catane

Pour ses arancinis INCROYABLES et ses cassetinas ultra sucrées

Cafe del Duomo
11-12-13 Piazza del Duomo, Catane

 

Et vous, quels sont les délices dont vous ne pouvez vous passer?

Isabelle Charette
[email protected]

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